Le ministre de la sécurité publique, Pierre Chrisostome Sambia, a invité les citoyens centrafricains à reprendre leurs activités au KM 5 dans le 3ème arrondissement de Bangui. C’est à l’issue d’une rencontre mardi dernier entre la communauté musulmane dudit secteur et le ministre de la sécurité publique.
L’objectif de cet échange est de mettre en place des stratégies visant à faciliter la libre circulation et le bon déroulement des activités commerciales au Km 5. Un secteur en proie à l’insécurité qui ne cesse de faire des victimes innocentes de part et d’autres.
Et donc pour le ministre de la sécurité publique, « si déjà la majorité des personnes habitant le KM5 s’est engagée à essayer de neutraliser ceux qui seraient enclins à ternir son image, c’est déjà un message de satisfaction ». Ce qui, selon Pierre Chrisostome Sambia devrait pousser les centrafricains à « s’adonner en toute quiétude aux occupations qui ont toujours été celles des banguissois et banguissoises. Le KM 5, c’est chez eux ».
Dans cette même dynamique, Abdoulaye Hissène, un des leaders du FRPC explique qu’il est du devoir du ministre de la sécurité publique d’aller à la rencontre des populations centrafricaines, les écouter pour trouver ensemble des solutions afin de favoriser la libre circulation des personnes et de leurs biens.
« Il n’y a personne qui peut interdire un ministre de la sécurité publique d’être au KM 5 ou dans un autre quartier puisqu’il commande la sécurité publique sur toute l’étendue du territoire. Il est chargé de sécuriser la population centrafricaine et le KM 5 en fait partie », a précisé Abdoulaye Hissène.
De part et d’autres, appel est donc fait aux citoyens centrafricains à briser la peur et à reprendre les activités au KM 5 dans le 3ème arrondissement de Bangui.