Le Plan national de stratégie de lutte contre le VIH/Sida de la République Centrafricaine pour la période 2016-2020 est validé ce vendredi 15 janvier à l’issu de deux jours de travaux à l’hémicycle du parlement provisoire. Le budget de ce plan va être financé à 95% par les partenaires. Un gap de 5% devrait être comblé par le gouvernement centrafricain.
Le document élaboré s’inscrit selon le ministre de la Santé publique, Mme Marguerite Samba-Maliavo, dans le cadre de la droite ligne de lutte contre la pandémie du Sida. La réflexion autour de ce document a réuni les cadres du bureau du Comité national de lutte contre le sida (CNLS) et le forum des partenaires œuvrant dans ce domaine.
Lors des travaux, les participants ont formulé plusieurs recommandations entre autres, la prise en charge de toutes les femmes en âge de procréer enceintes séropositives et leurs enfants exposés. Il y a également, l’augmentation de la couverture géographique en termes de sites de prise en charge notamment en ce concerne les Anti-rétroviraux (ARV), la Prévention de la transmission du virus des parents à l’enfant (PTPE) sans oublier la prise en charge pédiatrique.
Le document à exécuter sur les quatre prochaines années en Centrafrique obéit à une programmation, une grille en vue de l’atteinte des objectif. « En matière de Sida, il y a quatre axes. Tous ces axes ont des objectifs et des produits qui doivent être mis en œuvre par les partenaires de terrain pour l’atteinte des objectifs fixés par le PSN (Plan stratégique national). C’est la bible de la lutte contre le Sida », a précisé Luce Béatrice Yongowane de la coordination nationale au CNLS.
« La lutte contre le Sida devait se faire en fonction de ce document », a indiqué Luce Béatrice Yongowane, qui s’est indigné du fait que « ces actions se font de manière disparate ».
Elle a souhaité que le Plan national de stratégie de lutte contre le VIH/Sida soit mis en valeur pour une lutte efficace. « Pour permettre la capitalisation des données, il faut que tout acteur se conforme à ce qui est inscrit dans ce document pour permettre à la coordination nationale et au comité national de lutte contre le Sida d’avoir un œil sur tout ce qui se passe en matière de lutte contre le Sida dans notre pays », a-t-elle conclu.