L’Autorité Nationale des Elections (ANE) a reconnu avoir appris beaucoup de leçons du 1er tour du scrutin groupé du 30 décembre 2015. La leçon permettra à l’institution de corriger les dysfonctionnements survenus lors de la présidentielle et des législatives.
L’organe en charge de l’organisation des élections en Centrafrique a indiqué, ce jeudi 21 janvier, que des dispositions sont déjà prises en vue de réussir le second tour attendu d’ici le 31 janvier selon le chronogramme électoral.
« L’ANE a largement tiré les leçons de quelques imperfections constatées pendant le 1er tour des élections. Fort de ces imperfections, à l’heure actuelle, l’ANE et tous ses organes sont en train de s’employer à apporter des solutions correctives à tout ce qui n’a pas marché au 1er tour afin de mieux tenir le 2e tour. Il revient à l’ANE de tirer les conséquences de ces imperfections pour pouvoir mieux améliorer la suite du processus notamment l’organisation de la deuxième phase du scrutin combiné présidentielle et législatives de 2016 », a rassuré René Sakanga Morouba, président de la commission matérielle et logistique à l’ANE, lors d’une interview exclusive accordée à Radio Ndeke Luka.
Le responsable de la commission matérielle et logistique a précisé par ailleurs que la date du 31 janvier prévue pour le deuxième tour des élections est toujours en vigueur. Il appartient, selon René Sakanga Morouba, à la Cour Constitutionnelle de Transition de se prononcer sur un léger glissement ou non.
« Il y a un certain nombre d’activités prioritaires à mettre en œuvre. Pour ce qui est de l’ANE, la date du 31 janvier est toujours envisageable. Mais tout dépendra de la décision de la Cour Constitutionnelle de Transition, et en fonction, l’ANE pourra faire des réajustements techniques pour soit tenir la date du 31 janvier soit glisser au-delà du 31 janvier », a-t-il expliqué, concluant que « Dans tous les cas, l’ANE a le souci de rester dans le délai légal pour pouvoir tenir ces élections ».