Peu d’engouement pour les élections législatives partielles du dimanche

Peu d’engouement pour les élections législatives partielles du dimanche

  Le scrutin qui s’est déroulé ce 15 mai dans les 10 circonscriptions électorales invalidées par la Cour Constitutionnelle de Transition (CCT) n’a pas mobilisé autant d’électeurs qu’au premier tour.

Ce faible engouement est constatée dans la 3e circonscription du 5e arrondissement de Bangui. Pour Alexis Pagone, président local de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), peu d’électeurs se sont déplacés pour ce vote : « …ce que nous déplorons, c’est qu’il n’y a pas assez d’électeurs qui sont venus faire leur devoir civique ».

L’essentiel, selon Alexis Pagone est que l’ANE a corrigé les erreurs constatées lors des précédents scrutins. « Nous sommes satisfaits parce que la dernière fois, nous avons eu beaucoup de problèmes avec les candidats. Mais l’ANE a pris ses responsabilités sur le plan de l’organisation, la formation des membres des bureaux de vote. Nous espérons que rien ne va conduire à une annulation, à des requêtes relatives à des imperfections sur l’organisation de ces partielles », a-t-il indiqué.

« L’ANE a fait sa part, la dernière décision reste à la Cour Constitutionnelle de Transition », a conclu Mr Pagone.

Entre temps dans la 3e circonscription du 3e arrondissement de Bangui, certains électeurs déplorent le fait que, nombreux sont les électeurs qui n’ont pas rempli leur devoir civique. « Au 1er tour, le taux de participation a été fort cette fois, on sent une démotivation de la part des électeurs », a souligné une électrice.

Le vote est un devoir civique pour tout Centrafricain en âge de voter. « En tant que Centrafricain, j’aime beaucoup mon pays, raison pour laquelle je suis venu m’acquitter de mon devoir civique. Par rapport à la crise que nous avons traversée, il est de notre devoir de choisir les députés pour pouvoir défendre notre cause, voilà pourquoi je suis venu élire le député de ma circonscription », a ajouté un autre électeur.

A l’issue du dépouillement, les procès-verbaux desdites élections sont en cours d’acheminement au Centre de traitement des données de l’ANE. 12 sièges restent donc à pourvoir au Parlement. 128 députés sont déjà installés depuis le 3 mai dernier à l’Assemblée nationale.

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