Déposé au greffe de la Cour Constitutionnelle de Transition (CCT) le 6 mai dernier, la déclaration écrite de patrimoine du Président Faustin Archange Touadéra a été déjà rendue publique par cette juridiction.
Selon les responsables du greffe de la CCT, la déclaration écrite de patrimoine du Président Touadéra a été aussitôt publiée dans le délai de 8 jours prévu par la loi, après la date du dépôt le 6 mai 2016. Le document a été affiché par la suite devant l’institution pendant quelques temps avant d’être retiré. On ignore le contenu de cette déclaration.
Jusqu’à ce mardi, neuf (9) ministres et quatorze (14) députés ont également déclaré leurs patrimoines au greffe de la CCT.
Les mêmes sources indiquent par ailleurs que neuf membres du Gouvernement Sarandji ont déjà déclaré leurs patrimoines selon la Constitution. Il s’agit notamment d’Arlette Sombot-Dimbélé à l’Environnement, de Flavien Mbata à la Justice, d’Honoré Féïzouré à l’Agriculture, de Charles Armel Doubane aux Affaires étrangères, de Léopold Mboli-Fatrane aux Mines, de Sylvère Ngarso à la Promotion de la jeunesse, de Côme Hassane au Commerce, de Bernard Touaboy à l’Entrepreneuriat et de Félix Moloa au Plan.
A l’Assemblée Nationale jusqu’à ce mardi 24 mai, 14 députés sur 128 ont aussi déclarés leurs patrimoines.
D’après les dispositions de l’article 58 de la loi fondamentale, le Premier ministre et tous les ministres et députés doivent faire une déclaration écrite de patrimoine, déposée au greffe de la Cour Constitutionnelle de Transition qui la rend publique dans les 8 jours francs, avant leur entrée en fonction.
Le chef du gouvernement Simplice Mathieu Sarandji et le président de l’Assemblée Nationale, Abdou Karim Méckassoua ne se sont pas mis en règle avec la Constitution Centrafricaine.