Il a été question de la Centrafrique mercredi 8 décembre 2010 au Conseil de sécurité de l’ONU à New York. La représentante spéciale de l’Onu en Centrafrique a présenté devant les membres du Conseil, la situation dans le pays. Selon Mme Shale-Work Zewde, « les prochaines élections sont une opportunité pour que le pays consolide ses fondements démocratiques ».
La responsable du Binuca (Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique) est convaincue que les élections de janvier 2011 (élections législatives et présidentielles) doivent écrire « un nouveau chapitre de stabilité, de croissance et de prospérité pour la république centrafricaine ».
Mais elle a posé un préalable : « ces élections, a-t-elle insisté, doivent être transparentes, libres et justes ». Elle a rappelé que l’ONU et ses partenaires internationaux ont pu fournir une assistance technique et financière à la CEI chargée du processus. La représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU a également souligné que le programme du DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion) est un élément clé pour régler les problèmes d’insécurité dans le pays. « Nous attendons a-t-elle dit, de travailler avec le gouvernement centrafricain pour le développement d’une telle stratégie. Elle estime que les conditions de sécurité sont toujours précaires dans certaines régions. Si la situation est relativement calme autour de Bangui et dans le sud-ouest, des violences, ont éclaté dans le nord et dans l’est, la saison sèche étant propice selon Mme Sahle-Work à la résurgence des attaques ».
Elle a cité la LRA (Armée de résistance du Seigneur) ougandaise comme étant « le plus important groupe étranger actif en république centrafricaine, mais qui n’est qu’un groupe parmi tant d’autres entités armées, milices ou bandits qui exploitent l’absence des forces de sécurité nationales pour opérer librement ».
En conclusion, la responsable du Binuca a reconnu que la République centrafricaine a fait d’importants efforts pour étendre son autorité et fournir des services aux citoyens à travers le pays.