Le mouvement armé Révolution Justice réclame l’accélération du processus DDRR

Le mouvement armé Révolution Justice réclame l’accélération du processus DDRR

  L’accélération du processus du Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR) des ex combattants, est fortement souhaitée par le mouvement armé Révolution Justice (RJ). « Il est temps de tourner la page sombre de l’histoire du pays et de faire la paix », demande Raymond Belanga, chef de file dudit mouvement basé à Paoua dans l’Ouham-Pendé.

Pour Essai Touby Malekian, un des leaders du mouvement RJ, depuis le 11 mai dernier qu’ils ont été reçu par le Chef de l’État Faustin Archange Touadera dans la série des consultations avec les groupes armés, ils n’attendent que la mise en œuvre de ce processus.
 
« Nous avions convenu avec le Chef de l’État de déposer les armes, de nous inscrire dans la dynamique du DDRR afin de donner la possibilité à la population de vaquer librement à ses occupations », a déclaré Essai Touby Malekian.

Cela va bientôt faire trois mois que les consultations avec les groupes armés ont été  entreprises par le président centrafricain mais cela tarde encore à se matérialiser sur le terrain. A cet effet, Essai Touby Malekian s’en remet au gouvernement centrafricain : « Nous tendons la main au gouvernement centrafricain pour accéder très rapidement à ce processus DDRR car la population ne peut pas garder auprès d’elle des armes, il faudra les évacuer ».

Lors de la conférence consacrée aux 100 premiers jours passés à la tête de l’État centrafricain, le Chef de l’État Faustin Archange Touadera a indiqué que dans la recherche effrénée de la paix, il a reçu et discuté avec les responsables des groupes armés et groupes militaro-politiques afin de les « exhorter à adhérer volontairement au processus du DDRR ». Tant pour le président centrafricain, « la paix véritable ne réside que dans le dialogue » et « qu’aucun pays ne peut se développer sans la paix et la sécurité ».