« Chaque centrafricain doit planter un arbre pour le bien du pays », c’est l’appel lancé ce samedi par le président de la République Faustin Archange Touadera à l’occasion de la célébration de la Journée Nationale de l’Arbre 2016. « Nous consommons beaucoup de l’arbre », a déclaré le Chef de l’État qui cite entre autres
exemples, « les chenilles, les champignons… ». Ce qui lui fait dire que « l’arbre constitue une source de richesse à tous les niveaux pour notre pays ».

Célébrée sur la colline de Gbazabangui dans le 7è arrondissement de Bangui,  la thématique retenue à cet effet est, « Arbre, Symbole de la cohésion sociale ».

Personnalités politiques, représentants diplomatiques et consulaires, ceux du secteur privé ainsi que la population du 7é arrondissement mobilisés ont, pour la
circonstance, procédé au planting de plusieurs arbres.

A l’occasion, Faustin Archange Touadera appelle à la préservation de l’arbre.  « Nous devons préserver l’arbre puisque nous l’exploitons pour nous soigner, il nous protège contre les intempéries, nous enrichit le sol et donc constitue un élément important dans la vie économique et social de notre pays », a-t-il indiqué.

Classée réserve spéciale, la forêt de Gbazabangui  est actuellement exploitée pour des habitations et autres activités. Mais le chef de l’État, conscient du danger que cela représente pour notre pays, annonce des mesures.

« Il y a certains de nos compatriotes qui ne veulent pas respecter les dispositions légales en la matière », a relevé Faustin Archange Touadera. Mais, prévient-il,
« force reste à la loi ». Le locataire du Palais de la Renaissance précise avoir instruit les ministres en charge des eaux et forêts, du logement et de l’urbanisme de
veiller à ce que « ceux qui distribuent illégalement des terrains et ceux qui construisent de manière anarchique des maisons soient frappés par la loi ».

Célébrée en 1984 pour la première fois en Centrafrique, la journée Nationale de l’Arbre est généralement marquée par des plantings d’arbres en faveur de la lutte contre la déforestation et l’avancée du désert.