Ils se disent « être pris en otage par des combattants ex-seleka, privés de toute assistance et de la liberté d’aller et venir », depuis 4 ans. Ils, ce sont les habitants de la sous-préfecture de Bakala dans de la Ouaka qui réclament ce qu’ils considèrent comme « le droit à la vie ». Sortir même de la région est conditionnée à « une autorisation expresse des ex-seleka qui contrôlent la localité de Bakala », et au « respect du délai de retour indiqué dans le document de sortie ».
Selon les informations recueillies par RNL, ces compatriotes éprouvent des difficultés de tous ordres notamment « sanitaire, nutritionnel, scolaire et sécuritaire ». A celles-ci, il faut ajouter « les effets néfastes de l’effondrement des terres fréquents dans les chantiers des mines, des cas d’inondation avec comme corollaire le paludisme ».
Une situation qui interpelle les bonnes volontés à commencer par le gouvernement centrafricain censé apporter la protection aux citoyens sur toute l’étendue du territoire national. Simplice Kpabadia, président du comité sous-préfectoral de la Croix Rouge Centrafricaine de la sous-préfecture de Bakala appelle le gouvernement et les promoteurs des droits humains à « voler au secours de cette population en détresse ».
Conséquences, la cherté du coût de la vie à cause justement de cette baisse de productivité dans les domaines agricoles, miniers et commerciaux. Ce qui entraîne un exode de la part de certains habitants qui, s’ils en trouvent l’occasion, n’hésitent pas à abandonner la localité où des services étatiques ne sont plus fonctionnels.