Le gouvernement centrafricain assure que les auteurs des « violences de ces derniers jours dans les localités de Koui et de Kouango seront poursuivis ». Annonce faite ce lundi à RNL par Jean Serge Bokassa, ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et de l’administration du territoire.
Pour ce dernier, « les régions de l’Ouham Péndé et de la Ouaka ont été le théâtre de violences meurtrières perpétrées par des hommes armés ». Des violences qui auraient fait de « nombreuses victimes et des centaines d’habitations incendiées », selon le membre du gouvernement qui s’estime préoccupé par la situation.
« Le président de la République a ouvert un dialogue avec tous les chefs de guerre, il est attaché à toutes les vertus de la guerre »,a rappelé Jean Serge Bokassa, ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et de l’administration du territoire. Pour ce dernier, « avec le dialogue,nous pouvons arriver à un niveau de compréhension », ajoutant par ailleurs « qu’il est hors de question que cela puisse être interprété comme un mandat donné à un chef de guerre », a-t-il précisé.
Tenant absolument à rétablir cette vérité, Jean Serge Bokassa a indiqué que « le chef de l’Etat n’a mandaté aucun chef de guerre » pour faire « quoi que ce soit au nom de l’Etat », qualifiant d’ «une usurpation flagrante, une calomnie honteuse » le fait pour le chef rebelle Sidiki d’annoncer avoir reçu l’aval du chef de l’Etat de contrôler toute la zone nord-ouest sous sa juridiction.
Le Ministre explique par ailleurs que le gouvernement « prendra toutes ses responsabilités non seulement par rapport aux actes posés par certains chefs de guerre » mais, également « en rapport aux propos tenus par ces gens » qui, selon Jean Serge Bokassa « ne font qu’ajouter aux charges supplémentaires qui pèsent sur eux ».