Plus d’une quarantaine d’experts nationaux et internationaux se penchent depuis mardi, sur les stratégies à mettre en place pour une prise en charge effective des enfants associés à des conflits armés.
Selon les estimations, plus de 7000 enfants se trouvent aujourd’hui dans cette situation en Centrafrique. « Il y a eu avec la crise entre 6000 et 10.000 enfants concernés par les groupes et forces armées », a mentionné Éloi Sylvestre Bétindi, directeur de la réinsertion sociale au ministère centrafricain des Affaires sociales. « Un travail a été fait et à ce jour, on estime à 9973 enfants qui ont été associés », a-t-il précisé.
Éloi Sylvestre Bétindi estime qu’il convient d’avoir une base de données dans un logiciel approprié pour la sauvegarde des informations liées à cette catégorie de personnes. « Il existe une base de données qui répertorie les enfants. Mais cette base des données n’est pas techniquement fiable parce que ces données ne sont pas très sécurisées », indique-t-il.
Une telle mise à jour devra permettre de corriger a-t-il dit « le programme que nous avons mis en place en ce moment et l’améliorer dans le cadre de la prise en charge de ces enfants ».
La rencontre de Bangui vise entre autres « à évaluer la situation, faire l’analyse des forces et faiblesses, relever les défis et faire des perspectives pour la prise en charge de cette catégorie de personnes », a précisé le directeur de la réinsertion sociale.
Cette rencontre de Bangui se tient grâce à un financement de l’Unicef. Les experts venus des Etats-Unis, de la RD Congo, de la Sierra Leone et de la République Centrafricaine vont se séparer demain jeudi.