Le Président centrafricain, Faustin Archange Touadéra a quitté la capitale Bangui en fin de matinée de ce dimanche. C’est la première visite officielle du chef de l’Etat dans cette grande économie de l’Afrique de l’ouest depuis son élection en mars dernier.
Pour l’heure, rien n’a encore filtré sur les mobiles et la durée de ce déplacement ivoirien, qui intervient à deux semaines de la table ronde de Bruxelles sur la République Centrafricaine.
A l’approche de la date fatidique de ce rendez-vous capitale pour le relèvement du pays, la Coordination des Organisations de la Société Civile (COSCIPAC) a exhorté samedi les groupes armés à la retenue. « Nous lançons un appel à tous les groupes armés qui détiennent toujours les armes par devers eux de cesser les hostilités », indique Petit Delphin Kotto, coordonnateur de cette plateforme.
Pour le coordonnateur de la COSCIPAC, « Aujourd’hui, il est important et nécessaire que toute la société civile centrafricaine dans son ensemble, sans distinction, se mobilise pour apporter son soutien total au Gouvernement centrafricain lors de ces négociations à Bruxelles ».
L’adhésion des Centrafricains aux côtés des autorités nationales est un atout majeur pour décrocher le financement et procéder au relèvement du pays, a précisé Petit Delphin Kotto appelant les filles et fils de Centrafrique à ménager la tranquillité.
« Nous demandons à toute la population de garder le calme, de rester serein et de ne pas céder à la manipulation en attendant la finalité de Bruxelles », relève-t-il. Pour la COSCIPAC, la rencontre de Bruxelles constitue le « seul espoir de la République Centrafricaine, seul espoir du peuple centrafricain ».