La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) se dit favorable à un désarmement forcé des groupes armés qui refuseraient d’adhérer au processus du DDRR. Cette position a été exprimée par le Secrétaire général de cette organisation Hamat Hallam-Mi, en marge de sa rencontre avec les responsables du parlement à Bangui.
Selon lui, tous les mouvements rebelles doivent intégrer le processus DDRR pour permettre la pacification du pays.
« Nous allons engager avec l’Union Africaine, les Nations-Unies et la CEEAC des pourparlers avec les groupes armés pour les amener à rejoindre le processus de paix », et donc à « désarmer, sinon, ils s’exposent à plus ou moins à long terme à un désarmement forcé », a déclaré Hamat Hallam-Mi.
Le Secrétaire général de la CEEAC qui souhaite que le désarmement se passe de manière « pacifique », a rencontré le Parlement centrafricain samedi pour expliquer le but de sa mission. L’occasion lui ayant permis de les « écouter et recueillir leurs recommandations », nécessaires à cette mission, a-t-il expliqué.
Alors que la CEEAC agite des menaces d’un désarmement par la force des groupes rebelles qui refuseraient de s’aligner dans la dynamique du DDRR, des combats entre UPC et FPRC sont signalés à Bambari dans le centre du pays.
A Paoua dans l’Ouham-Pendé, un mouvement de panique a été également constaté ce 12 décembre dans la ville. En cause, la tentative des hommes armés de procéder à « la libération de leurs membres détenus à la Brigade de gendarmerie », selon la Minusca. Les Casques bleus de l’ONU basés dans la ville, selon les informations de RNL, sont intervenus et ont réussi à mettre la main sur une moto et deux des assaillants.