Trois personnes dont un Français, un Sud-africain (pilote et co-pilote), ainsi qu’un sous-lieutenant des Forces Armées Centrafricaines (FACA) sont mortes dans le crash d’un hélicoptère. L’appareil s’est écrasé ce mardi proche du site du projet de l’ONG Chinko dans la sous-préfecture de Bangassou. Le sous-lieutenant a été affecté comme officier de liaison auprès du ministère des Eaux et Forêts d’après des précisions de l’état-major des Armées.
Selon les informations recueillis par Radio Ndeke Luka, l’hélicoptère a échoué alors qu’il effectuait une mission de reconnaissance dans le champ d’action du projet Chinko, spécialisé dans la conservation de la faune.
Depuis 2014, le gouvernement dirigé en son temps par André Nzapayéké, a déclaré cette zone de 18.000 Km², aire protégée et a attribué sa gestion à l’ONG projet Chinko. Cet espace se situe entre Yalinga, Nzacko, Bakouma et Rafaï ainsi que les cours d’eau Mbari, Chinko et Vovodo.
A Bangui, le transfert des corps des victimes du crash est confirmé. Selon les parents de l’officier centrafricain, la dépouille est placée depuis mardi à la morgue.
« Nous reçu l’information aux environs de 10 heures faisant état du décès de notre grand frère en mission de reconnaissance avec les troupes qui se trouvent au niveau de Zémio », a expliqué Ghislain Wéta-Yanguéré, proche du sous-lieutenant ajoutant que « la dépouille se trouve en ce moment à la morgue du Centre National Hospitalier Universitaire de Bangui ». « C’est vraiment douloureux », a-t-il indiqué.
Trois hypothèses sont émises pour justifier les origines de cet accident : l’attaque des braconniers, la défaillance technique ou la percussion d’un arbre. Jusque-là, rien ne détermine de manière officielle les origines de ce crash. La conclusion de l’analyse de la boîte noire de l’appareil en dira davantage.