« La foi ne s’impose pas, elle vient de soi-même, un jour de prière suffit, car Dieu recommande le travail et nous du secteur informel sommes bloqués puis ne savons comment prendre en charge nos familles, à cause de ces 3 jours de prière et de jeûne ».
Ces réactions émanent ce jeudi 30 décembre 2010, de la population de Bangui au sujet de l’arrêté pris mardi par le ministre de l’administration du territoire consacré au jeûne et à la prière.
Certains Centrafricains affirment que, « ces 3 jours ne constituent pas une décision responsable ». Car, martèlent d’autres, « nous qui tenons les débits de boissons, nos chiffres d’affaires sont en baisse ».
Par contre, quelques uns reconnaissent qu’il s’agit d’une décision sage. Ils indiquent que se confier à Dieu en cette fin d’année est une bénédiction. Un sentiment que partagent d’autres qui souhaitent plutôt un libre cours, au lieu de l’imposer.