Un garçon de 10 ans est atteint d’une balle perdue à 0heure 07 minutes dans son lit au quartier Kaïmba à Boy Rabé dans le 4e arrondissement de Bangui le 1er janvier 2011. Cette balle non encore extraite, a percé le toit de la maison, avant de pénétrer dans la jambe gauche du garçon pour se loger finalement dans sa cuisse. Il est admis depuis le 1er janvier 2011 au complexe pédiatrique de Bangui.
C’est pour la 2e année consécutive que cette famille a reçu des balles perdues dans sa demeure et dans la même chambre, a expliqué la mère du jeune garçon.
Docteur Valère NDOMA, chirurgien pédiatre au complexe pédiatrique de Bangui, en interprétant les résultats des examens radiologiques de la jambe de la victime affirme que « le garçon ne court pas le risque de paralysie, mais il faut vite extraire la balle pour éviter le pire ».
Pour les habitants de cette localité, « il est inadmissible que les porteurs d’armes en font usage simplement pour exprimer leur joie, pendant la fête de fin d’année, tout en sachant que celles-ci perturbent la quiétude de la population.
La ville de Bangui a été à la veille du nouvel an, théâtre de tirs d’armes lourdes et légères en guise de liesse populaire, orchestrée par les forces de défense.