Le collectif des députés du Mbomou demande à la Minusca et au gouvernement de prendre leurs responsabilités. Ceci, en vue de prévenir un probable affrontement à Bangassou, ville qui serait encerclée par les groupes armés de l’UPC et du FPRC.
« Depuis le 11 avril, nous avions été alertés par les populations que Bangassou est encerclée par les groupes rebelles », a déclaré Michel Kpingo, député de Gambo précisant par ailleurs qu’il s’agit d’éléments de « l’UPC et du FPRC qui convergent dans la région ». Ville n’ayant jamais été touchée par la crise qui a secoué le pays depuis 2013, Bangassou est une ville de cohésion sociale.
« Il n’y a pas de groupes armés à Bangassou », renchéri Michel Kpingo qui assure que chrétiens et musulmans ont toujours « vécu en harmonie ».
Dans un communiqué rendu public, les parlementaires de cette région indiquent que « la présence des ces groupes armés à Bangassou va déstabiliser l’harmonie sociale ». Ils demandent ainsi à la Minusca et au gouvernement de tout mettre en œuvre pour prévenir un possible affrontement et protéger la population.
A cette interpellation, le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro dément que la ville de Bangasou « soit encerclée par des hommes armés ». Mais il reconnaît une « tension » dans la zone.
Pour la paix et la stabilité en général et la préfecture du Mbomou en particulier, une journée de jeune et de prière est observée ce 12 avril à Bangassou.