Face à la montée des violences à l’intérieur du pays, Les présidents des partis politiques et des organisations des Droits de l’homme se sont prononcés en faveur de la cessation des hostilités ont proposé ce samedi quelques pistes au gouvernement de Simplice Mathieu Sarandji, aux partenaires au développement et aux pays membres de la Communauté Économique et Monétaires de l’Afrique Centrale à Bangui.
« Nous pensons que l’une des pistes de sortie de crise est de prendre en compte la justice parce que sans justice il ne peut pas y avoir réconciliation. Le forum national de Bangui été clair et net. Il faut désarmer ces mercenaires par la force. La Minusca qui bénéficie d’un mandat du conseil de sécurité de l’ONU, doit au moment où les groupes armés refusent de déposer librement les armes, les contraindre par des moyens militaires », a indiqué Stéphane Pentchoaki, président du Forum Démocratique pour la Modernité (FODEM).
La Ligue Centrafricaine des Droits de l’homme appelle toutes les couches sociales à faire la guerre contre la guerre. « A un moment donné, nous devons montrer à la communauté nationale et internationale que notre pays n’en veut pas. Partis politiques, associations, gouvernement et Assemblée Nationale, nous disons à haute voix : la République centrafricaine ne veut plus la guerre », a expliqué Joseph Bindoumi, son président.
La prise de position des forces vives de la nation intervient après celle des leaders des organisations féminines. Celles-ci avaient dévoilé le contenu de leurs ras-le-bol sur la montée de l’insécurité Jeudi dernier dans un mémorandum remis aux autorités centrafricaines et à la Minusca.