Un comité local de paix et de réconciliation a été mis en place à Bangassou à l’issue des échanges avec la mission conjointe de médiation qui a séjourné les 4 et 5 août dans la ville. Son objectif, promouvoir la culture de la non violence, le dialogue participatif et inclusif pour une paix durable.
Selon les informations recueillies par RNL, la délégation de médiation conduite par Virginie Mbaïkoua, ministre des affaires sociales s’est entretenue avec les différences couches de la population.
Des débats fructueux en sont sortis même si notre source reconnaît une certaine « exaspération » des compatriotes face à « la recrudescence de la violence dans la ville ».
Mais au final, les différentes parties se sont engagés à « œuvrer ensemble pour un retour durable de la paix et du vivre ensemble entre les communautés ».
Sur cette même question, la coordonnatrice humanitaire Najat Rochdi, a fait savoir vendredi dernier que « la réconciliation et la cohésion sociale ne dépendent pas uniquement des groupes armés », mais de « toutes les communautés », ajoutant « qu’il y avait une soif de paix, une soif de tranquillité et une soif d’arrêter avec tout ça ».
Le 04 août dernier, une délégation composée des membres du gouvernement, de l’Assemblée Nationale, la Plate-forme des confessions religieuses, le sultanat et les Nations-Unies a effectué une mission de médiation à Bangassou.
Cette localité fait face depuis plus de 2 mois à une crise sécuritaire qui a fait plusieurs morts dont 9 casques bleus poussant ainsi la population à trouver refuge en RD Congo.