Le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji et les membres de son gouvernement se sont soumis ce 25 octobre à la séance de questions-réponses de l’assemblée nationale. Un jeu démocratique prévu par la Constitution de la République et qui leur a permis de répondre aux préoccupations des députés sur les grandes questions de la vie politique nationale.
« L’insuffisance des femmes dans le 2e gouvernement Sarandji, l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet RCPCA, le démarrage des travaux de réhabilitation de la radio et télévision nationales et l’insécurité dans l’arrière-pays », sont entre autres les questions soulevées par les députés.
Sur le volet sécuritaire, Simplice Mathieu Sarandji reste convaincu des réponses apportées aux députés : « j’ose espérer que ils ont été informés que le gouvernement ne croise pas les bras et qu’ils travaille pour le retour de la paix dans le pays ».
Il indique par ailleurs que « la paix n’est pas seulement l’apanage du seul gouvernement mais aussi celui de chaque Centrafricain ».
Le député de Bambari 1, Abakar Oumar Kabirou dont la localité a été le théâtre de violents affrontements entre les groupes armés est plus ou moins satisfait des réponses apportées par les membres du gouvernement à leurs sollicitations.
« Je suis tout à fait satisfait de cet exercice. C’est un jeu démocratique puisque nous députés, nous posons les questions et le gouvernement nous apporte des réponses », a-t-il indiqué.
C’est pour la première fois en 2017 que le premier ministre et son gouvernement ont accepté de se présenter devant les parlementaires pour se soumettre aux interpellations.