La 23ème Conférence des Nations-Unies sur le Changement Climatique (COP23), a été ouverte ce 6 novembre à Bonn en Allemagne. Un rendez-vous annuel réunissant au moins 196 pays. Les participants se penchent sur les actions concrètes à entreprendre dans l’urgence pour lutter contre les émissions de Gaz à Effet de Serre, responsables du réchauffement climatique.
Menacées par la montée des océans, les îles Fidji assurent la présidence de cette COP 23 après Marrakech en 2016. Le grand enjeu de ce sommet international, est de s’accorder sur des « mesures concrètes de mise en œuvre de l’accord de Paris pour le climat signé en 2015 » tout comme, les mécanismes de financement des projets fixés par chaque pays afin de contribuer à l’atténuation des Gaz à Effet de Serre et à l’adaptation des populations.
En 2016 au Maroc, les pays signataires de l’Accord de Paris sur le climat avaient affiché leur réelle volonté de tenir les engagements pris. Moins pollueurs, les pays africains vont beaucoup plus, insister au cours de ce sommet, sur la nécessité de définir « les mécanismes financiers à travers le fonds vert climat ». Ceci, en vue de permettre la « mise en œuvre concrète des projets d’atténuation et d’adaptation aux effets du changement climatique ».
Conséquences du changement climatique
Pour empêcher une hausse des températures globales supérieure à 2°C par rapport au début de l’ère industrielle selon les spécialistes, « il va falloir revoir nos façons de nous chauffer, de nous éclairer ou encore de nous déplacer ». Le chantier est énorme, mais les dangers qui nous menacent le sont davantage.
Si aucune action concrète n’est entreprise par les Etats, l’avenir de la planète pourrait être sombre. Le changement climatique, selon les observateurs, pourrait ouvrir la voie à une « extinction de différentes espèces, la famine, les déplacements de populations, les crises économiques, les déstabilisations géopolitiques, les guerres… ».
En prélude à la COP 23, le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) a, dans un rapport, mis en garde tous les acteurs sur la nécessité de tenir les engagements. Selon le PNUE, il existe un « écart catastrophique entre les engagements pris par les Etats pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les efforts nécessaires pour respecter l’Accord de Paris à savoir contenir la hausse de la température planétaire en dessous de 2° C ».
Toujours selon cet organisme des Nations-Unies, si on maintient la ligne actuelle, la terre s’acheminerait vers une augmentation de 3° C.