Après Bangui, Bouar, Bambari, Kaga Bandoro et Paoua, le projet pilote du DDRR vient d’être lancé à Birao, Capitale de la Vakaga. Il concerne les éléments issus des groupes armés du RPRC (Rassemblement Patriotique pour le Renouveau de Centrafrique), FPRC (Front Populaire pour la Renaissance du Centrafrique) et le MLCJ (Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice.

Dans cette ville considérée comme le berceau de la rébellion de la Seleka, seuls le MLCJ et le RPRC ont adhéré au processus. Le groupe FPRC ayant décidé depuis le 13 novembre d’y suspendre sa participation.

Pour la sixième étape de ce projet pilote qui s’est rendu à Birao, « 42 ex-combattants dont 34 éléments du MLCJ et 8 du RPRC seront concernés », a fait savoir Abakar Moustapha.

Selon Samuel Touatena, chargé de mission à la présidence en matière du DDRR, l’objectif est « d’identifier et enregistrer les ex-combattants dont les noms ont été remis par leurs responsables à la coordination nationale ».

Une fois identifiés, précise-t-il, ces ex-combattants devraient remettre à l’équipe mobile leurs armes. M. Touatena ajoute par ailleurs que les candidats éligibles à ce projet pilote auront à choisir entre leur incorporation dans les Forces Armées Centrafricaines ou leur réintégration dans la vie civile à travers les activités génératrices de revenu.

C’est le 30 aout dernier que le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera a officiellement lancé les activités du projet pilote du DDR. Celles-ci devront se dérouler sur 8 sites déjà identifiés notamment ceux de Bangui, Bouar, Paoua, Bambari, Kaga-Bandoro, Bria, Koui et Birao.

Initié dans le cadre de la Stratégie nationale adoptée par le Comité stratégique en novembre 2016, ce projet devra à termes concerner environs 540 éléments issus des 14 groupes rebelles à raison de 40 par mouvement.