Dans un communiqué rendu public le 30 janvier dernier à Birao dans la Vakaga, Nourredine Adam, vice-président du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) a autorisé le déploiement des préfets militaires nommés par le gouvernement dans les zones sous leur contrôle.
Selon Abdoulaye Hissène, président du conseil national de défense et de sécurité de ce mouvement rebelle, ils avaient demandé au gouvernement et à la Minusca de leur accorder du temps. Histoire « d’expliquer » selon lui à la base, « l’intérêt de la restauration de l’autorité de l’Etat dont le déploiement des préfets dans les zones sous leur contrôle ».
L’explication étant donnée, « tout le monde est d’accord », précise Abdoulaye Hissène qui justifie cette flexibilité de position par la » souffrance des populations ». Il indique par ailleurs qu’il y a « ceux qui font la guerre » et « ceux qui souffrent de la guerre ».
Même si le président du conseil national de défense et de sécurité du FPRC annonce que la « guerre est finie », il n’en demeure pas moins vrai que ce groupe rebelle apporte une restriction sur le nombre de militaires devant assurer la sécurité des préfets militaires.
Ces derniers devraient se faire accompagner par deux aides de camp et la sécurité des zones sera toujours assurée par les éléments armés du FPRC.
En 2017, la coalition du FPRC s’était farouchement opposée au déploiement des préfets militaires nommés par le Président Faustin Archange Touadera arguant que les négociations avec le gouvernement n’étaient pas au beau fixe.