Les opérations économiques de Bouar (ouest de Centrafrique) s’insurgent ce vendredi 28 janvier contre la hausse de 12% sur les taxes et patentes édictées dans la loi de finances 2011. Ils rejoignent de ce fait ceux du marché central de Bangui qui ont boudé la même loi jeudi, lors d’une réunion avec les responsables des régies financières.
Selon Joachim Toukouna délégué de ces commerçants, cette situation les « interpelle et ils exigent du gouvernement une révision de la mesure».
Pour Claire Dougou, chef de centre préfectoral des impôts dans cette localité, il s’agit « des reformes enclenchées par le gouvernement pour sécuriser ses recettes. La nouveauté dans ces reformes, indique-t-il est que l’impôt libératoire est supprimé au profit de l’impôt global unique, calculé sur la base de 12% sur les chiffres d’affaires et taxes comprises, inférieures à 30 000 000 de francs CFA (environ 45,734 euros».
Signalons que pour cette année, la préfecture de la Nana Mambéré devrait verser 195 000 000 de francs CFA (environ 297,275 euros) au trésor public. Il faut dire aussi que la taxe de valeur ajoutée (TVA) est passée de 18% en 2010 à 19% pour l’année en cours.