L’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) refuse de retirer son représentant au sein de la coordination de la Commission Electorale Indépendante (CEI). L’ADP justifie de tardif cette décision prise par le Collectif des Forces du Changement (CFC), au sortir du double scrutin du 23 janvier en Centrafrique.
La nouvelle a été d’abord rendue publique samedi 29 janvier 2011, dans une correspondance adressée par le Comité ad’ hoc de ce parti au président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), avant d’être confirmée ce dimanche.
Selon Etienne Cymossi Kezza-Koyangba, président dudit comité ad’ hoc de l’ADP, l’ADP en tant que membre du CFC, « n’a pas été associée dans cette prise de décision qu’elle a du mal à en assumée la responsabilité ».
« S’il fallait quitter la CEI », s’indigne Kezza-Koyangbo, « c’est depuis 3 mois lors de longues discussions infructueuses avec cette institution. Les gens ont tergiversé », poursuit-il « pour demander ce retrait tardif ce jour que son parti n’accepte pas ».
Il indique que si ces alliés « cri aux fraudes, il existe pourtant d’après lui, des instances capables en la matière. L’ADP, conclut le président du comté ad’ hoc de ce parti, « s’oppose à tout acte de violences et privilégie la paix ».
L’opposition a décidé le 27 janvier dernier de retirer ses représentants de la coordination de la CEI. Les raisons évoquées sont les multiples cas d’irrégularités constatées au cours du double-scrutins du 23 janvier 2003. Les représentants ont aussi refusé de prendre part à la phase de dépouillement des résultats.