Les éléments d’un groupe rebelle dénommé Siriri qui ont fait irruption dimanche 22 avril au village Nassolé à 50 KM de Berberati dans la Mambéré-Kadéï, ont été repoussés par les forces de sécurité intérieure appuyées par le contingent tanzanien de la Minusca. Selon des sources locales, les affrontements ont fait une dizaine de morts dont un général du groupe et de nombreux blessés dans les rangs des assaillants.
Joint par RNL, un habitant de la localité confirme qu’il y a » eu échanges de tirs entre les éléments du groupe siriri et la Minusca. Certains rebelles sont tués sur le coup, 3 d’entre eux capturés à l’issue des combats sont actuellement à la gendarmerie de Berberati « .
Une information confirmée par le porte parole de l’institution onusienne Vladimir Monteiro qui reconnaît que « ces gens ont ouvert le feu sur les casques bleus qui ont riposté « , ajoutant que la Minusca est entrain de « renforcer sa présence dans la zone ».
S’il rappelle aux groupes armés, la nécessité de rester dans le « dialogue », le porte- parole de la Minusca relève que la RCA est un « Etat de droit » et « aucun groupe armé ne peut se lever aujourd’hui pour faire le travail du gouvernement ».
Depuis dimanche, 22 avril, c’est la psychose dans la localité de Gamboula située à 100 KM de Berberati. Par crainte d’une attaque dans la ville, la majeure partie de la population, selon d’autres sources, a préféré trouvé refuge dans la brousse.
Depuis le début de l’année 2018, un regain de tension sécuritaire est constatée dans plusieurs villes de la RCA. Pas plus tard que ces deux dernières semaines à Kaga-Bandoro, le FPRC d’Abdoulaye Hissène a organisé une assemblée générale. Le but, obtenir le soutien d’autres mouvements armés des ex-seleka pour une expédition militaire sur Bangui.