Le gap financier nécessaire à la réalisation d’un champs solaire en République Centrafricaine a finalement été bouclé. La banque mondiale, principal bailleur de ce projet vient d’accorder 20 millions de dollars de plus à la RCA, ce qui porte à 65 millions de dollars américain (plus de 35 milliards Fcfa), sa contribution financière qui est initialement de 45 millions de dollars américain.
Le projet selon les informations recueillies par RNL sera lancé au courant du mois de mai par les autorités centrafricaines.
Renforcer la capacité énergétique de l’Enerca
Selon Henri-Marie Dondra, ministre centrafricain des finances, ce projet devrait renforcer les capacités énergétiques de l’Enerca comme voulu par le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera. Cela permettra aussi à la RCA de disposer de 40MW de plus que sur les moins de 20 MW actuellement fournis par les turbines de Boali 1 et 2.
C’est en marge des négociations dans le cadre des réunions de printemps des institutions financières internationales que le ministre Henri-Marie Dondra des Finances et Félix Moloua de l’Économie ont pu obtenir de la banque mondiale, l’accord permettant le bouclage du dossier champs solaire.
Déjà au mois de mai 2017, la Directrice générale de la banque mondiale Kristina Georgieva, de passage à Bangui avait déjà rassuré le président Touadera que son institution allait contribuer à hauteur de 45 millions de dollars US pour la construction de ce champ solaire.
Forte demande, offre insuffisante
Avec le bouclage du gap financier, la première phase du projet pour une capacité de 25 mégawatts sur les 40MW prévus sera lancée d’ici mai 2018.
Depuis deux décennies environs, la Capitale Centrafricaine connaît le phénomène de délestage. Un programme qui permet à l’Enerca de fournir de l’électricité en « alternance », aux populations de cette ville qui connaît une forte demande pour une offre inférieure.
Le projet du champs solaire est donc une réponse à cette épineuse question d’énergie qui fait défaut dans la Capitale Centrafricaine et ses environs.
C’est le 22 décembre 2016, que le gouvernement centrafricain et la société chinoise Powerchina ont paraphé le contrat visant la construction dans les environs de Bangui du champs solaires.