Le grand centre commercial de Pk5 dans la Capitale a été perturbé dans la nuit de mercredi 18 à jeudi 19 juillet par des tirs à l’arme lourde et légère. Les détonations ont créé la panique au sein de la population du secteur et même des quartiers environnants. Des affrontements attribués à des groupes armés rivaux actifs dans la zone.
Les habitants du Pk5 et des quartiers périphériques ont été réveillés mercredi 18 aux environs de 23 heures par des tirs nourris d’armes de guerre. Les crépitements ont duré plus d’une heure, plongeant une partie de la population des 3e, 5e et 6e arrondissements dans la psychose.
Selon les informations recueillies par Radio Ndeke Luka, les affrontements ont opposé des éléments de groupes armés rivaux du Pk5. Les mêmes sources ont indiqué que la base de Niméry Matar Djamouss alias Force, un des chefs des bandes armées encore actives dans ce quartier commercial de Bangui, a été la cible de l’attaque.
Les raisons exactes de ce regain de violence entre ces groupes armés qui contrôlent le secteur en l’absence des forces de sécurité intérieure et des casques bleus ne sont pas encore clarifiées. Du moins, le bilan provisoire, fait état d’un mort et trois blessés, tous membres de ces groupes armés.
Jusqu’à ce jeudi, la Mission onusienne en Centrafrique dit ne pas avoir de précisions sur ces crépitements, affirmant qu’aucun de ses éléments n’était impliqué dans ces violences.
La circulation a timidement repris ce 19 juillet au Pk5 même si les activités commerciales restent paralysées par peur de représailles.
Depuis l’échec de l’opération Soukoula, le 8 avril dernier, le Pk5 est repassé sous le contrôle des bandes armées dont la principale, est celle de Niméry Matar alias Force.
Ce chef milice fait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par le parquet de Bangui, pour des crimes qu’il aurait commis.