13 présumés ex Séléka et Anti-balaka, comparaissent lundi et mardi à la cour d’appel de Bangui, pour entre autres crimes contre l’humanité.
Leur audition a débuté lundi, 30 juillet par le juge Rock-Alfred Ngoumbré, président de la cour pour cette séance. Ces présumés accusés, sont issus d’une coalition regroupant le FPRC de Nourredine Adam et les Antibalaka dirigé par Gaétan à Bambari dans la Ouaka. Ils sont accusés d’association de malfaiteurs, détention illégale d’armes et minutions de guerre et crime contre l’humanité.
5 d’entre eux sont déjà auditionnés, 2 ont confirmé leur appartenance au groupe, les 3 autres ont catégoriquement rejeté leur implication dans cette affaire qui les oppose avec le Ministère public et la partie civile. En principe, quand le chef d’accusation tend vers le crime, il fallait commettre les avocats pour assister les présumés devant le juge d’instruction. C’est un manquement que je pense, à la longue, va être inséré. Si on était intervenu au niveau du cabinet, on saura prendre les bonnes décisions dans ce procès ». A fait observer Me Gérôme Lavou, un avocat de la partie civile qui déplore leur absence depuis le début du processus Entre autre, il regrette l’absence d’éléments de preuve, suffisantes pour convaincre la cour. « Il devrait y avoir normalement des éléments de preuves, les armes, les minutions, les ténues militaires, tout cela n’a pas été prouvé » a-t-il souligné.
Tous les 13 prévenus sont revenus ce 31 juillet pour la suite de leur procès en audience publique, ceci dans le cadre de la poursuite des sessions criminelles qui ont débuté depuis le 16 juillet à la Cour d’Appel de Bangui.