La Mairie centrale a lancé dans la matinée de jeudi 6 septembre une vaste opération visant à faciliter la libre circulation des personnes mais aussi garantir la sécurité au Centre-ville à Bangui.
Dès les premières heures de la matinée, la police municipale a bouclé le secteur. Les gardes champêtres déjà positionnés ont empêché et saisi toutes installations à proximité des chaussées. La circulation est redevenue fluide à l’entrée et à la sortie de la Présidence de la République ainsi qu’à quelques mètres des avenues de l’Indépendance, David Dacko et Barthélémy Boganda.
L’opération est désapprouvée par certains vendeurs à la sauvette campés à côté de la société de téléphonie mobile Orange. « Avant l’opération, la mairie devra nous trouver un lieu pour vendre. A présent rien n’est fait et nous ne savons que faire« , s’est plaint Benjamin l’un d’entre eux.
Malgré le grincement des dents de quelques commerçants ambulants, l’opération est saluée par des Centrafricains de la capitale. « C’est super ! Le centre-ville est une vitrine. C’est par là que passe le Président de la République. On ne doit pas badiner avec les vendeurs ambulants. Le marché doit être ailleurs« , a indiqué Kabirou venu faire ses courses au centre-ville.
Le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, Emile Gros Raymond Nakombo, a demandé aux commerçants ambulants de regagner les marchés de la périphérie récemment réhabilités.
« Le marché de Pétévo est réhabilité. Les marchés de Miskine, Combattant, Lakouanga, Sica2, Yassimandji et Galababa sont vides« , a fait remarquer le maire. Selon le premier citoyen de la ville, « la crise a fait que les commerçantes et commerçants ont pensé qu’être aux abords des routes, c’est être accessible. Or, quand vous vendez un produit à 10 Km, les acheteurs viendront« , a-t-il souligné promettant prendre des mesures contre les contrevenants à la règle.
L’opération coup de poing est lancée après un échange entre les délégués des commerçants et la mairie de Bangui le 8 août dernier.