Vandalisée pendant les moments forts de la crise centrafricaine, la maison d’arrêt de Sibut n’a pas encore été réhabilitée. Les personnes condamnées purgent leurs peines à la brigade de la gendarmerie. Une situation qui favorise les cas d’évasion.
Le secteur judiciaire est effectivement en marche dans la Kémo précisément à Sibut. L’organisation non gouvernementale PASA Centrafrique en collaboration avec la Minusca a réhabilité le palais de la justice. Les autorités judiciaires ont donc repris les audiences correctionnelles et civiles. Des condamnations ont été prononcées à l’endroit de certains coupables.
Deux problèmes se posent avec acuité
Cependant, les personnes condamnées pour divers délits sont obligées de purger leurs peines dans les geôles de la Brigade de la gendarmerie. Cette situation a souvent occasionné des cas d’évasion de prisonniers parmi lesquels des criminels. Aussi, les prisonniers ne sont pas pris en charge sur le plan nutritionnel, ce qui constitue une violation de leurs droits.
Face à ces multiples problèmes, le Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Sibut a demandé au gouvernement et aux partenaires au développement de penser urgemment à la construction d’une maison d’arrêt digne de ce nom.