La production abusive du charbon de bois, la coupe des bois de chauffe et des planches prennent une ampleur considérable ces dernières années dans la sous préfecture de Baboua à l’ouest de la République Centrafricaine. Les localités de Baboua, Béloko et Gallo sont ciblées. Les fonctionnaires et agents des Eaux et Forêts déplorent cette exploitation non règlementée et s’inquiètent des conséquences de cette exploitation.
Ces fonctionnaires et agents expliquent que la montée croissante de ces pratiques constituent une grave menace pour l’environnement. La population autochtone détruit les arbres sans aucune politique de reboisement, décimant du coup de nombreuses espèces.
Plusieurs techniques sont utilisées par la population. Certaines personnes sèchent le bois le transformant en fagots. D’autres par contre, écorchent des troncs d’arbre pour en faire du bois sec quelques mois après. Des arbres frais sont aussi utilisés pour la fabrication du charbon.
A titre d’illustration, la fumée est souvent observée tout le long de l’axe Gallo-Béloko. Les vapeurs proviennent des fourres de fabrication du charbon. Indice probant, des milliers de sacs du charbon sont installés aux abords de la route dans ces localités.
A cela s’ajoute la production artisanale des planches destinées à la confection des meubles, habitations et autres.
Face aux dangers que présentent ces exploitations, la population de la sous préfecture de Baboua devra faire une gestion rationnelle de la biodiversité. Cette gérance va permettre de lutter contre la désertification qui a pour conséquence le réchauffement climatique.