L’absence des gendarmes à leurs postes depuis mai 2017 continue d’inquiéter la population de Nguia-Bouar à l’ouest de Centrafrique. Cette population appelle le gouvernement à équiper et renforcer le dispositif sécuritaire pour la protection des biens et des personnes.
Les gendarmes ont déserté leur poste fin 2017 suite à l’incursion des éléments 3r de Sidiki dans la région. Cette absence des forces de sécurité intérieure favorise aussi le mouvement armé Siriri et fragilise la chaine pénale.
Selon le constat, le bâtiment abritant de la brigade de la gendarmerie était en ruine, mais celui-ci a été réhabilité au début de l’année par l’œuvre sociale de l’Eglise Luthérienne sur financement de la Minusca. Mais malgré l’inauguration, les gendarmes n’ont pas encore regagné leur poste.
Un seul gendarme replié à Baboua y réside jusqu’aujourd’hui et la population se demande où se trouvent les autres éléments. Cependant, les officiers de police judiciaire des autres coins éprouvent des difficultés pour garder leur poste surtout qu’il n’y a pas de moyen de communication.
Selon des sources locales, certaines Organisations non gouvernementales internationales cherchent encore à équiper ces brigades en appareils radio. L’inquiétude de la population est exprimée dans un contexte de redéploiement de l’autorité de l’Etat.