Aimé Serge Singha-Béngba, président du groupe parlementaire Trait d’Union, précise que dans son mandat de contrôle de l’action gouvernementale, les députés ont ce devoir de s’auto-contrôler. Pour se prêter à cet exercice politique, l’Assemblée Nationale ne devrait pas faire face à des problèmes de malversations financières. Etant donné que les allégations ont visé le numéro 1 du parlement, Aimé Serge Singha-Béngba estime qu’il important de lancer la procédure de la motion de destitution qu’il qualifie de contradictoire puisqu’elle ne permet pas de destituer automatiquement Abdou Karim Meckassoua. Le député Singha-Béngba relève que les signataires de cette motion sont diabolisés. Il ajoute qu’il y des tentatives d’intimidation des élus du peuple citant l’exemple du petit frère du député de Bambari 1 qui est menacé de mort par Ali Darassa, chef de fil du groupe armé UPC.