D’après le témoignage de Abel Matipata, Maire de Bambari (Ouaka) joint au télphone par Radio Ndékè Luka, dans la matinée du mercredi 31 octobre 2018, des tirs nourris à larme lourde et légère ont secoué durant plusieurs heures la ville.
« Tout était calme ce matin, c’est aux environs de 10h qu’on a commencé à entendre les détonations d’armes à feu au niveau de l’école Maïdou, plus précisément dans le secteur du groupement Mbrépou. Et c’est là que les groupes armés ont élu domicile », a expliqué Abel Matipata, Maire de la ville Bambari.
On ignore jusque-là, les raisons de ces coups de feu mais selon le maire de Bambari, « Ces groupes armés sont des rebelles et ne veulent pas qu’il y ait la stabilité dans la ville. C’est donc sans motif ni raisons qu’ils ont tiré ces coups de feu pour semer le trouble au sein de la population ».
Pour le moment les habitants sont terrés chez eux. Difficile de dire avec précisions ce qui s’y passe, mais selon des sources locales, la Minusca et les forces de défense nationale seraient en train de repousser les responsables de ces tirs. « En ce moment, les Forces armées centrafricaines (FACA), conjointement avec la Minusca sur place, sont en train de repousser les rebelles loin de l’endroit qu’ils occupaient », a témoigné une autre source locale.
La population de la ville de Bambari qui doit accueillir la célébration en différé des Journées Mondiale de l’Alimentation (JMA) et de la femme rurale du 14 au 17 novembre, est replongée dans une psychose à cause de cette tension.
Pour le moment aucun bilan de ces affrontements n’est encore connu.