A l’occasion de la journée Internationale de la Fin de l’Impunité pour les Crimes commis contre les journalistes, célébrée ce 2 novembre 2018, l’U.J.C.A réclame justice pour les professionnels des médias victimes de la crise centrafricaine déclenchée en mars 2013.
Dans un entretien avec Radio Ndeke Luka, Tita Samba-Solé, Président de l’U.J.C.A a déploré les exactions perpétrées contre les journalistes et leurs sièges de rédaction, lors de la crise débutée en mars 2013. « L’Union des Journalistes de Centrafrique à travers cette journée du 2 novembre, a préconisé intenter une action en justice contre X pour qu’une enquête judiciaire soit menée. Ceci, afin de déterminer la responsabilité des auteurs, co-auteurs et complices des tueries de nos confrères depuis le déclenchement de la crise », a-t-il lancé.
Tita Samba-Solé a regretté que les enquêtes ouvertes sur les crimes contre les journalistes n’aboutissent jamais à des poursuites judiciaires, mais l’association a compté réunir d’autres éléments de preuve afin de poursuivre l’affaire en justice. « Il y a beaucoup de cas que nous sommes en train de mettre de l’ordre pour voir dans quelles mesures, nous pourrons avancer les enquêtes sur ce qui s’est passé », a-t-il précisé.
La journée Internationale de la Fin de l’Impunité pour les Crimes commis contre les journalistes est célébrée dans le monde, tous les 2 novembre de l’année. Une célébration instituée en décembre 2013, lors de la 68ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, adoptée par la résolution 68/163, en vue d’exhorter les Etats Membres à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle de l’impunité.
Cette date a été choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, tous les deux, envoyés spéciaux de Radio France Internationale au Mali le 2 novembre 2013.