La situation sécuritaire est calme ce 5 novembre matin à Bambari au centre du pays, ville déchirée par les violences armées opposant les hommes armés de l’UPC au contingent portugais de la Minusca appuyé par les FACA.
Le Maire de Bambari, Abel Matchipata, confirme un climat de psychose après les violences. « Depuis hier à aujourd’hui, une accalmie relative est enregistrée dans la ville, mais chacun vie dans le qui vive. Personne ne sait ce qui peut arriver d’un moment à l’autre. Plusieurs quartiers se sont vidés de leurs populations, là où se sont rétractés les groupes armés », a rapporté cette source locale.
Cette crise sécuritaire a développé l’hospitalité au point que plusieurs déplacés ont été accueillis dans des familles d’accueil vers les quartiers Pk3 sur axe Ippy, a-t-on appris des habitants de Bambari.
Les groupes armés eux, n’ont pas changé de position et continuent d’occuper la zone avant l’affrontement. « Les portugais intensifient les patrouilles dans la ville, y compris les FACA qui contrôlent une partie de la ville », a-t-il fait savoir.
Le pic de violence qu’a connu Bambari a affecté l’économie et les activités mercantiles. « Les activités commerciales de la ville tournent au ralenti et certains commerçants exercent leurs activités au marché au niveau de la gendarmerie » a-t-il ajouté une autre source.
La montée de l’insécurité à Bambari est enregistrée alors que cette localité devrait abriter en différé la journée mondiale de l’alimentation et de la femme rurale les 14-15 et 16 novembre prochain.