Lundi 5 novembre 2018 à Bangui, le Réseau pour le Leadership de la Femme de Centrafrique (RELEFCA) a demandé au nom de la paix et la sécurité en Centrafrique, la levée d’embargo pour faciliter et rendre efficace les services des Forces de Défense et de Sécurité (FSD) sur le terrain.
« Wali mou maboko na siriri« , qui se traduit en français par « les femmes soutiennent le processus de la paix », c’est dans cette optique qu’elles se sont mobilisées pour apporter leur soutien surtout moral aux Forces de Défense et de Sécurité de leur pays. Cette motivation a été exprimée le 5 novembre dans une conférence de presse. Une initiative soutenue par le Conseil National de la Jeunesse en Centrafrique (CNJC) et le Réseau des Organisations de Défense des Droits de l’Homme.
« En parcourant les provinces dans le cadre de l’initiative de l’Union Africaine de paix, nous avons relevé que les populations ont accueilli avec joie et soulagement les FDS déployées dans leurs régions », a souligné Lina Ekomo, Présidente du Réseau pour le Leadership de la Femme de Centrafrique, poursuit que « les populations sont rassurées et ont repris leurs activités quotidiennes ».
La reprise normale des activités en Centrafrique doit être garantie par la sécurisation des biens et personnes sur toute l’étendue du territoire par les FSD. C’est dans ce sens que ces femmes ont demandé urgemment, la levée d’embargo sur les armes à destination de la République Centrafricaine par les résolutions (2399-2018) du Conseil de sécurité des Nations Unies. « Nous demandons la levée totale de l’embargo sur les armes. Nous sollicitons l’autorisation du Comité des sanctions pour que les dons en matériel militaire offerts par la Russie, la Chine et d’autres amis de la République Centrafricaine, soient livrés à notre pays pour sauver des vies », a plaidé Lina Ekomo.
Ces femmes de la société civile Centrafricaine comptent remettre un mémorandum à la Minusca en prélude au renouvèlement de son mandat dans les prochains jours.