Suite aux crises militaro-politique de 24 mars 2013 survenues en RCA, le taux des orphelins a augmenté. Ces enfants vivent très souvent dans des conditions précaires, voir déplorables chez les tuteurs qui assurent leur charge.
Une triste réalité mais c’est ce qui se passe réellement en Centrafrique, car beaucoup d’entre ces orphelins se voient privés de leurs droits, ce qui fait qu’ils sont souvent exposés à de divers maux.
Une fois que les parents décèdent, les enfants qui sont placés sous couvert des tuteurs, font généralement face à des traitements non convenables. « Si je me retrouve ici aujourd’hui, c’est juste parce que ma grand-mère à l’habitude de me donner des cigarettes pour vendre. Il y a quatre ans, un jour, j’ai égaré les cigarettes et de peur d’être frappé, surtout qu’elle m’avait interdit de rentrer à la maison sans les cigarettes, j’étais obligé de fuir et venir à la fondation », a expliqué Moïse, un orphelin vivant à la Fondation Voix du Cœur.
Selon lui, il se sent mieux dans ce centre d’accueil que d’être chez sa tutrice. « Bien que je rende visite de temps en temps aux parents les week-ends mais, je me sens mieux ici à la Fondation, vu qu’on m’a aussi inscrit à l’école et on prend soin de moi ».
« Je plaide pour que les enfants orphelins qui sont pris en charge par des tuteurs, soient traités comme des humains, tout en respectant leurs droits », a plaidé Moïse.
Cette plainte intervient dans le contexte où la journée mondiale des enfants est célébrée ce 20 novembre 2018. Une célébration instituée d’après la convention relative aux droits de l’enfant adoptée en unanimité par l’ONU (New York) le 20 novembre 1989.