Six organisations de femmes ont lancé ce 10 décembre un mouvement pour la défense des droits des femmes survivantes de la crise en Centrafrique. Mouvement des Survivantes de Centrafrique en abrégé Mosuca a été l’appellation de cette nouvelle organisation.
Plusieurs femmes ont subit diverses formes de violences physique et morale le pire pendant la crise qui a secoué le pays. Le mouvement a estimé apporter une solution à leurs multiples difficultés par la formation et la réhabilitation. Monique Naly, coordonatrice de Mosuca, a engagé les autorités à aller résolument vers la justice et à écarter les leaders des groupes armés de la gestion de la chose publique.
« Notre but est de rassembler toutes les survivantes de viol pendant les conflits armés de les soutenir, les informer, les former pour que ces femmes retrouvent leur dignité de femme et connaissent leur droit. C’est l’essentiel de nos actions » a indiqué Monique Naly.
Ce mouvement s’est offusqué de l’impunité et a tendu la main aux défenseurs des droits de la femme. « Nous attendons d’autres organisations de femmes qui aident nos sœurs à nous rejoindre. Nous sommes citoyennes comme les autres, nous voulons la paix. Et s’il y a des rebelles qui viennent nous violer, tuer nos maris, enfants, détruire nos champs, nos maisons et du jour au lendemain, on les voit rouler des voitures impunis, cela fait mal », a-t-elle lâché.
La date du lancement le 10 décembre a été pleine de sens pour les survivantes qui ont souhaité être considérées conformément aux points énoncés dans la Déclaration Universelle des Droit de l’Homme.