Les victimes de la crise centrafricaine chargent le Gouvernement et la communauté internationale avec de nouvelles recommandations. Elles exigent ce vendredi 14 décembre le rétablissement de la sécurité, la levée sans condition de l’embargo sur les armes, l’accélération du processus DDRR et l’accès à la justice.
Les victimes sont montées au créneaux ce vendredi pour recommander plusieurs points qui selon elles pourraient concourir au rétablissement de la paix et de la sécurité en République Centrafricaine.
« Les victimes ont pensé premièrement qu’il fallait renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité. Que le DDRR soit une exigence pour que le rapatriement se fasse immédiatement. L’une des recommandations est la levée sans condition de l’embargo sur les armes à destination de la RCA. Elles ont aussi recommandé le contrôle de nos frontières et la vérification d’identité des étrangers qui sont sur notre sol« , a fait savoir Joseph Bindoumi, président de la Ligue centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH).
Joseph Bindoumi souligne que ces victimes exigent l’arrestation des auteurs de crimes commis dans le pays ainsi qu’une rencontre cyclique avec toutes les parties qui les soutiennent.
« Les victimes ont demandé que les bourreaux soient recherchés, arrêtés et traduits en justice. Elles ont demandé que soient organisés des échanges périodiques entre les victimes, le Gouvernement, la Cour pénale spéciale et les organisations de la société civile sur l’accès à la justice des victimes« .
les recommandations sont rendues publiques lors de la rencontre de haut niveau de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH) avec les acteurs nationaux et internationaux à Bangui.