Engagé le 24 janvier 2019 à Khartoum, les discussions se poursuivent dans un climat rassurant, se félicite Firmin Grebada, chef de délégation gouvernementale. « Nous sommes venus avec un esprit d’ouverture, de réconciliation mais aussi avec attitude de responsabilité. Car il ne s’agit pas de donner n’importe quel type de réponses aux revendications. Il faut donner des réponses en tenant compte des paramètres » a-t-il indiqué.
Si la démission de Faustin Archange Touadera n’est pas à l’ordre du jour, ce qui est un pas majeur dans le respect de la Constitution, les groupes armés eux, insistent sur le partage du pouvoir. En cas de succès, un accord sera signé à Bangui sous les auspice de l’Union Africaine.
La République Centrafricaine court derrière un 8e accord de paix en vue de résoudre la crise sécuritaire qui a fragilisé son tissu économique et social fin 2012 à ce jour. Khartoum est la deuxième initiative du genre sous Faustin Archange Touadera après celle facilitée par la communauté Sant’ Egidio en à Rome en 2018.
Le premier round des discussions se poursuivent à Khartoum, cependant Brazzaville attend la seconde phase.