Les rebelles de l’UPC qui battent en retraite devant le feu des soldats de la paix de la Minusca ont tué deux personnes vendredi 26 janvier au village Yamalet.
Des sources locales indiquent que ces deux individus ont été tué dans leur champ situé à 30 km de Bambari sur la route de Bakala. Ces mêmes sources expliquent que les combattants de l’UPC fuyant la puissance de feu des casques bleus Portugais, s’en prennent à la population civile. Exactions de tout genre : pillages, tueries sont enregistrés après leur passage.
« Dans leur fuite, ces combattants de l’UPC commettent des exactions sur les civils. Vendredi au Pk30 sur la route de Bakala au village Yamalet, ils ont tué deux personnes« , a témoigné un habitant de Bambari à Radio Ndeke Luka. Selon cette source, ces hommes armés de l’ex-Séléka ne sont pas poursuivis par les soldats de la paix dans leur retranchement de Bambari.
Les dernières violences du mois de janvier à Bambari ne sont pas sans conséquences sur le travail des humanitaires. Contraints par l’insécurité, les ONG sont obligées de temps en temps de suspendre l’appui aux personnes vulnérables.
Le Comité de Coordination des Organisations non gouvernementales (CCO) à Bangui s’est inquiété cette semaine de la situation humanitaire dans la Ouaka. Les besoins des déplacés deviennent importants alors que l’accès aux populations vulnérables reste difficile dans les zones de combats. C’est ce qu’a indiqué Baptiste Hanquart, le coordonnateur du CCO à Radio Ndeke Luka ce 21 janvier 2018.