Après la lecture du premier mouture de l’accord, les groupes armés remettent sur la table des discussions l’épineuse question d’amnistie et de leur participation au Gouvernement. Deux points ne figurant pas dans l’avant projet d’accord qui devrait être signé à la fin des pourparlers.
Les groupes armés insistent sur leurs principales revendications avant la suspension des travaux ce 28 janvier 2019 après la prise de connaissance du document devant faire office des accords. Selon Abakar Sabone, porte-parole du FPRC « l’amnistie n’est pas une insulte aux victimes » a-t-il indiqué avant d’ajouter que « cela facilite le désarmement« .
Cette prise de position qui n’exclut pas l’entrée au Gouvernement des rebelles est intervenue lundi 28 janvier lors des travaux en plénière qui a regroupé les représentants des autorités nationales, les groupes armés et le panel de l’Union Africaine. Il s’agit de la première rencontre après la remise du draff du projet de l’accord aux groupes rebelles.
Le Gouvernement d’Union Nationale constitue le deuxième principal point de revendication. « Pour le suivi de ce qui sera décidé dans l’accord, il serait souhaitable que les membres des groupes armés soient dans le Gouvernement pour que les erreurs du passé ne se répètent plus » a justifié Abakar Sabone.
Malgré ces quelques points de désaccord, les pourparlers se déroulent sans incident et vont se poursuivre toujours avec la facilitation de l’Union Africaine.