Les pourparlers entre le Gouvernement et les groupes armés sont au point mort. Pour cause, l’exigence des rebelles d’obtenir des autorités centrafricaines l’amnistie. Les facilitateurs de l’Union Africaine et des Nations Unies multiplient les tractations pour décrocher des parties un consensus.
Tout faire pour lever le verrou, c’est le défi de Ismaël Chergui, commissaire Paix et Sécurité de l’Union Africaine au cœur des échanges. Les 14 groupes armés n’entendent pas baisser les bras autour de l’amnistie et du partage du pouvoir. Même si certaines sources proches du dossier rapportent qu’un comité a été mis en place pour accoucher la formule de cette revendication, il n’en demeure pas moins que les groupes armés laissent cette période de trêve au Gouvernement d’apprécier la nécessité.
Les facilitateurs multiplient les contacts avec les entités et les discussions pourraient reprendre le 2 février à Khartoum. Les groupes armés disent être flexibles si le Gouvernement revoit sa position en ce qui concerne leurs revendications.
L’unanimité dégagée autour des points de revendications des groupes rebelles, n’est pas le cas pour tous à Bangui en particulier pour les ex-ténors Antibalaka . Les derniers exigent le respect des recommandations du Forum National de Bangui et la Constitution du 30 mars 2016, qui s’opposent à toute idée d’amnistie et de nomination des rebelles dans le Gouvernement.