Les 14 groupes armés et le gouvernement ont apposé leur signature au bas du texte consacrant la paix et le vivre ensemble ce 6 février 2019 à Bangui en présence de la communauté internationale.
Le contenu de l’accord n’est pas toujours connu avant la signature à Addis-Abeba par les Etats témoins absents du rendez vous de Bangui. Selon des sources proches de la présidence, l’accord sera rendu public le 11 février après la signature de ces pays engagés dans le processus.
Ces mêmes sources ont rapporté que ni l’amnistie, ni le partage du pouvoir fait partie de l’accord car selon elles, « cela violerait la Constitution du 30 mars alors que l’idée de départ était de respecter cette constitution » ont-elles fait remarqué.
Cette signature est l’aboutissement de 10 jours de discussions à Khartoum au Soudan sous l’égide de l’Union Africaine et de l’ONU facilitatrices dans ces pourparlers. Faustin Archange Touadera s’est engagé à respecter l’accord. « Nous ne sommes pas des ennemis…, La paix est à notre portée » a-t-il dit dans son mot de circonstance.
Etaient absents Nourredine Adam, Abdoulaye Hissène et Ali Darassa trois principaux chef de la faction Séléka (FPRC) responsable de plusieurs campagnes militaires ayant fait des morts et des déplacés internes et externes.
Parfait Onanga, représentant du secrétaire général de l’ONU et patron de la Minusca appelle au respect des engagements et engage les parties à regarder de l’avant. « Le plus difficile d’un accord est de revisiter le passé » a-t-il lancé.
Cet accord est le 8e en 7 ans de crise profonde ayant affecté le tissu économique et social du pays.