Un nouveau cas d’incendie a été déclaré aux environs de minuit ce lundi 11 février sur le site des déplacés proche de la base de la Minusca. 4 blocs sur 8 sont partis en fumée. Aucune perte en vies humaines, mais 800 ménages soit plus de 4000 déplacés sont désormais sans abris.
Les habitants de ce site de personnes déplacées se sont réveillés surpris par les flammes qui ont ravagé les blocs 4, 5 et 6. Difficile à cette heure de la nuit de sauver quoi que ce soit. Les dommages sont importants. « Les blocs 4, 5 et 6 sont tous ravagés par les flammes. Les dégâts sont très énormes. Les résidents ont tout perdu« , a précisé un témoin sous le couvert de l’anonymat. La même source a indiqué que « sous le choc émotionnel, certaines personnes ont été admises à l’hôpital« .
A l’origine, une histoire de jalousie qui a conduit un homme a brûlé volontairement sa hutte après avoir surpris sa femme avec un autre homme. « Tout est parti d’un malentendu au sein d’un couple. Un homme qui a surpris sa femme en flagrant délit d’adultère a incendié leur hutte avant de s’enfuir. La flamme s’est rapidement propagée dans les trois blocs« , a expliqué cet habitant.
En moins d’une semaine, c’est le deuxième incendie sur ce site à proximité de la base de la Minusca. Déjà le 7 février, les blocs 2 et 3 ont été ravagés par le feu. Depuis les évènements survenus à Kaga Bandoro et ses environs, ce site accueille plus de 12 mille personnes.
Un incendie fait 58 sans abris dans la sous-préfecture de Boganda
Un feu de brousse a ravagé samedi 9 février une dizaine de maisons. Près d’une soixantaine de personnes se retrouvent sans abris. L’incendie s’est produit dans la sous-préfecture de Boganda (Lobaye) à 235 km au sud de Bangui, la capitale. Les sinistrés n’ont encore reçu aucune assistance. Le député de Boganda Petros Michaël Miabé-Mai Dékongo appelle le Gouvernement et les humanitaires au secours.
« La situation est vraiment catastrophique. Je lance un appel au Gouvernement et aux humanitaires de voler au secours de cette population. Il n’y a pas de nourriture ni d’eau potable« .