Le Haut Conseil de la Communication (HCC) a organisé vendredi 15 mars une causerie-débat avec une cinquantaine de femmes communicatrices à Bangui. L’initiative vise à inciter ces femmes professionnelles des médias à mettre à contribution leur savoir-faire en faveur de la paix.
Organisée en différé à la journée internationale de la femme, cette rencontre a pour objet d’échanger sur le travail que les femmes communicatrices peuvent faire pour contribuer efficacement au relèvement de la République Centrafricaine. Les discussions ont tourné autour du thème : « Leadership Féminin et promotion de la nouvelle technologie comme levier du relèvement socio-économique de la RCA ».
« Il est question d’échanger sur les conditions de travail de ces femmes professionnelles, les pousser à prendre leur responsabilité pour contribuer à l’apaisement et au relèvement du pays à travers leurs productions artistiques ou au niveau du support de communication« , a expliqué Isabelle Édith Vackat, vice-présidente du HCC.
L’occasion a permis à la vice-présidente de présenter la difficulté majeure qui freine le bon fonctionnement de cette institution de la République. « La difficulté du Haut Conseil de la Communication est la loi sur la liberté de la communication, une ordonnance qui date de 2005. Avec l’arrivée des médias en ligne, cela pose problème« , a-t-elle indiqué. Pour contourner la situation, l’organe de régulation des médias audio-visuels s’est engagé à proposer un texte de loi au département de la Communication.
« Nous avons pris sur nous de faire la relecture de cette ordonnance. Aujourd’hui, le projet se trouve acheminé au Ministère de la Communication. Le HCC attend de voir l’Assemblée nationale se prononcer sur le document pour disposer d’une loi qui va aider à réguler le secteur de la communication« , a annoncé Isabelle Edith Vackat.
Désormais dans le projet de loi révisée du HCC, la presse en ligne et les réseaux sociaux seront pris en compte.