13 des 14 groupes armés se sont accordés avec le gouvernement hier 20 mars sur les réglages du gouvernement d’union nationale à Addis-Abeba. Les facilitateurs se sont félicités du compromis et promettent accompagner le processus.
Après trois jours d’intenses travaux à Addis-Abeba, le panel des facilitateurs de l’Union Africaine et de la Communauté internationale parvient à trouver le juste milieu dans ce qui divise gouvernement et groupes armés aussitôt après la formation du gouvernement inclusif.
En définitive 13 groupes armés sur 14 ont signé le document à l’exception d’Abdoulaye Miskine du FDPC qui lui n’a pas signé l’accord en dépit de plusieurs tractations.
Loin d’être un échec Smaïl Chergui, négociateur dans la crise s’est félicité de la conclusion. Sur son compte tweeter il a affiché son satisfécit sans être explicite sur la portée de l’accord. » Je suis heureux d’annoncer aujourd’hui que les parties de la République centrafricaine sont parvenues à un accord pour un gouvernement inclusif », félicitant ainsi les délégations de la RCA pour cette réalisation qui, pour lui marque un nouveau départ dans la mise en œuvre de l’accord » a-t-il écrit.
Question : L’accord obtenu a-t-il en lui la clé de répartition pour éviter à ce gouvernement d’union les soucis ayant motivé la rencontre d’Addis-Abeba ?
Qu’en est-il des partis politiques et société civile absents à Addis-Abeba ?
Le premier ministre dans son mot de clôture s’est félicité du compromis faisant office de réglage technique pour corriger les erreurs du passé. « Les consultations d’Addis-Abeba nous donnent l’occasion d’essayer de voir là où certaines préoccupations à des demandes de nos frères des groupes armés n’ont pas été prises en compte » a-t-il lancé.
Pour Moussa Faki Mahamat, Président de la commission de l’Union Africaine, son institution continue d’appuyer la mise en œuvre intégrale de l’accord de paix de la République centrafricaine. Il a invité à cette occasion toutes les parties prenantes gouvernement y compris les 14 groupes armés à assumer leurs responsabilités pour un Centrafrique Pacifique et stable. Affaire à suivre.