Bangui accueille depuis le 2 avril le représentant du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique Centrale (UNOCA), François Lounceny Fall, et le Secrétaire général de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi. Le but de cette mission de haut niveau est d’appuyer la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation paraphé le 5 février 2019 à Khartoum et signé le lendemain à Bangui.
La CEEAC et l’ONU ont été en première ligne dans les pourparlers ayant permis au gouvernement de décrocher des 14 groupes armés un accord de paix. Cette visite intervient après les discordes nées de la formation du gouvernement inclusif pour lesquelles ces deux organisations ont aidé les acteurs centrafricains à avoir un consensus à Addis-Abeba.
Sur son compte tweeter, Menkeur Ndiaye, patron de la Minusca s’est félicité de cette mission de haut niveau. Au centre de la visite, l’épineuse question de la transhumance consignée dans l’accord. Une visite sur terrain conduira la délégation à Paoua dans la partie nord ouest du pays.
« Nous allons faire un voyage à Paoua, la question de transhumance est devenue une question importante dans la sous-région et au niveau des Nations Unies. Elle est la cause émergente des conflits dans la région. Nous attachons donc beaucoup de prix à cette question, donc nous allons à Paoua pour mieux appréhender la réalité au niveau du pays » a confié François Lounceny Fall.
Avant et après l’accord de paix, la transhumance est l’un des problèmes majeurs qui nécessitent une solution structurelle en vue de pérenniser la paix.